đź§ľ 5 erreurs juridiques que font (presque) tous les nouveaux entrepreneurs

Voici les 5 erreurs juridiques les plus fréquentes chez les entrepreneur·es en début d’activité — et surtout, comment les éviter.

Charline

6/14/20253 min read

Tu viens de lancer ton activité ou tu es en plein dans les démarches pour le faire ? Tu veux bien faire, mais tu te sens parfois perdu·e dans la jungle administrative, juridique et fiscale ?

C’est normal — et tu n’es pas seul·e.

En tant que juriste fiscaliste spécialisée dans l’accompagnement des entrepreneurs, je vois chaque semaine des erreurs répétées. Des erreurs souvent évitables, mais qui peuvent avoir des conséquences sérieuses à long terme : amendes, litiges, blocages administratifs…

Alors voici les 5 erreurs juridiques les plus fréquentes chez les entrepreneur·es en début d’activité — et surtout, comment les éviter.

  • Erreur n°1 : Ne pas avoir de mentions lĂ©gales ou de CGV

Tu penses peut-être que tant que tu n’as pas de site ou que tu n’as pas encore beaucoup de clients, ce n’est pas grave ?
👉 Faux.

Dès que tu proposes un service ou un produit, certaines mentions sont légalement obligatoires. C’est le cas :

  • des mentions lĂ©gales (nom, contact, statut…)

  • des Conditions GĂ©nĂ©rales de Vente (CGV), surtout si tu vends en ligne ou Ă  distance

Sans CGV, tu n’as aucun cadre juridique clair en cas de problème avec un client (litige, impayé, annulation…).

💡 Astuce : Même une simple relecture de CGV peut suffire à t’éviter un litige. C’est un petit investissement pour une grande sécurité.

  • Erreur n°2 : Choisir un statut sans comprendre les implications fiscales

Micro-entreprise, entreprise individuelle, SASU, EURL… ça peut vite donner le tournis.

Beaucoup choisissent la micro-entreprise “par défaut”, car elle paraît simple. Mais :

  • as-tu vĂ©rifiĂ© si tu seras soumis Ă  la TVA ?

  • sais-tu comment fonctionne ton impĂ´t sur le revenu ?

  • connais-tu le plafond de chiffre d'affaires Ă  ne pas dĂ©passer ?

Un mauvais choix peut t’exposer à une fiscalité lourde, ou te bloquer pour ton évolution.

💡 Mon conseil : prends le temps de comprendre l’impact de ton statut sur tes charges et ton organisation. C’est une base indispensable.

  • Erreur n°3 : Ne pas protĂ©ger ses crĂ©ations

Tu as rédigé un programme, créé une identité visuelle, lancé une formation ou développé un accompagnement original ?
Tout ça peut relever de la propriété intellectuelle.

Mais si tu ne protèges rien, tu risques de voir ton contenu réutilisé, copié, ou même vendu par d'autres.

💡 Exemple : déposer tes documents à l’INPI ou utiliser des preuves d’antériorité simples (comme une enveloppe Soleau, ou un horodatage) peut faire une vraie différence.

  • Erreur n°4 : Copier-coller un contrat trouvĂ© sur Google

C’est tentant, on le sait.

Mais un contrat trouvé en ligne n’est pas adapté à ta situation spécifique. Il peut contenir des erreurs, être obsolète, ou même te desservir.

đź’ˇ Tu gagnes beaucoup Ă  faire relire ton contrat ou ton devis. Une simple relecture juridique permet de :

  • dĂ©tecter les clauses manquantes ou floues

  • Ă©viter des risques inutiles

  • te faire gagner en crĂ©dibilitĂ© face Ă  tes clients

  • Erreur n°5 : Attendre qu’un problème arrive pour chercher un juriste

C’est une erreur de penser que tu n’as “pas encore besoin” d’un juriste.

Le juridique ne sert pas qu’en cas de litige : il prévient, structure, sécurise.

Quand tu lances ton activité, tu poses des bases. Et des bases fragiles, ça finit souvent par coûter cher — en argent, en énergie, en stress.

âś… Tu veux faire les choses bien sans te prendre la tĂŞte ?

C’est exactement pour ça que j’ai créé LEGALEARNING, mon service “juriste dans ta poche” :

  • Tu peux me poser tes questions juridiques par WhatsApp

  • Je relis tes documents (CGV, contrats, devis…)

  • Je t’aide Ă  y voir clair sur la fiscalitĂ© et les statuts